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Nanocolloïdes

Comment fonctionne un atelier colloïdes ?

A partir de précurseurs chimiques, une synthèse colloïdale permet d'obtenir des nanoparticules. Après caractérisation, elles sont soit directement intégrées dans une matrice, soit traitées chimiquement (fonctionnalisation, encapsulation) en vue de procéder à leur insertion dans la matrice. Une désagrégation puis dispersion de nanopoudres en voie liquide permet aussi d'obtenir un colloïde "nano". Dans chaque phase de l'activité : Transport, Traitement, Maintenance, Stockage et Gestion des Déchets solides et liquides, la propension des particules à disséminer sera spécifique. 

Les méthodes de caractérisation concernent aussi bien les particules produites sous forme sèche que les suspensions colloïdales ou les produits finis après intégration. Leur but est de contrôler le bon déroulement des opérations réalisées. Sont caractérisés : la morphologie et la composition des nanoparticules élaborées,  leur stabilité colloïdale, les propriétés spécifiques recherchées (optiques, mécaniques, thermiques, ...), leur bonne dispersion dans la matrice d'intégration, ... 

Les techniques les plus couramment employées sont: les microscopies MET et MEB, l’analyse DRX, la spectroscopie IR, la DLS, la zétamétrie, la spectroscopie UV-VIS, ...

Clichés MET et MEB de nanoparticules d'arsenic issues d'une synthèse chimique [A. Pal et al., Advanced Materials Letters 3 (2012) 177-180].