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Surveillance

Comment organiser la surveillance médicale ?

Dans l'état actuel des connaissances et en l'absence de pathologies observées chez l'homme, il semble difficile, pour de nombreuses nanoparticules, de proposer une surveillance médicale spécifique. Lorsque les nanoparticules sont composées de matériaux déjà identifiés comme substances dangereuses, et lorsque des protocoles de surveillance médicale sont déjà établis (notamment les indicateurs biologiques d'exposition), ces protocoles gardent tout leur intérêt pour les nanoparticules.

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Situation de travail.

Compte-tenu des modes d'actions envisagés et des organes cibles potentiels, il est intéressant de proposer des tests spécifiques de la fonction respiratoire et cardiaque. Mais ces tests ne sont pas spécifiques, et certains d'entre eux sont difficiles à mettre en œuvre en surveillance de routine.  Mais il n'existe pas actuellement d'examen susceptible de dépister précocement les altérations de la santé qui pourraient résulter d'une exposition. Des marqueurs spécifiques de l'inflammation ou de la coagulation, pourraient être des pistes de recherche à développer.

Les personnes présentant des pathologies respiratoires (asthme, broncho pneumopathie chronique,..) devraient faire l'objet d'une surveillance particulière.

Par ailleurs, pour chaque travailleur exposé à des agents chimiques dangereux, le décret du 23 décembre 2003 prévoit l'établissement d'une fiche d'exposition dont un double doit être communiqué au médecin du travail. L'identification sur cette fiche d'une exposition à des matériaux de dimension nanométrique constituerait un premier pas vers le recueil de données sur les expositions professionnelles, données précieuses pour des études épidémiologiques ultérieures.