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Approches

Toxicité aïgue, chronique ? Effets directs, indirects ?

Les nanomatériaux sont capables d’affecter les différents compartiments biologiques ou physiques (sols, eau de surface et souterraine, atmosphère, sédiments) de l’environnement. La plupart des études ont été effectuées en milieu aquatique, principalement en eau douce. Compte tenu de la difficulté à caractériser les nanomatériaux dans les sols ou les sédiments, peu de travaux sont disponibles.

De nombreuses études portent sur la toxicité aigüe (réponse à une agression ponctuelle et massive) plutôt que sur la toxicité chronique (réponse à une agression régulière et d'importance moindre). 

Un effet direct est observé par assimilation cellulaire des nanoparticules : toxicité intrinsèque. Dans les boues de station d’épuration, les sols ou les eaux de surface, les nanoparticules sont en interaction avec d’autres polluants (oxydes, phosphates, silicates). Liée à cette adsorption, des effets indirectes peuvent être observés.

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Eléments de méthodologie.

Les propriétés des nanoparticules évoluent en fonction des conditions expérimentales. Ainsi, les effets observés en laboratoire sur certains organismes peuvent être différents des effets réels en milieu naturel.

Pour une grande majorité, les études d’écotoxicité ont été réalisées avec une espèce modèle (algues, bactéries,…) exposée à un nanomatériau dans un seul milieu (eau, sédiment ou sol) sur des durées courtes (n’excédant pas 3 semaines). Il est ainsi possible d’évaluer la toxicité ainsi que les mécanismes toxiques des effets des nanomatériaux vis-à-vis d’une espèce. Mais ce type d’études ne permet pas d’évaluer les impacts des nanomatériaux seuls ou en mélange et de leur résidu au niveau de l’écosystème dans son ensemble.