Les nanoparticules incluses dans une matrice ne présentent pas forcément de risque significatif. En revanche, les rejets gazeux, liquides ou solides de particules "libres" sont à maîtriser qu'ils soient réguliers, occasionnels ou accidentels. De part leur propriété, ces nanoparticules peuvent avoir un effet sur l'environnement et la santé humaine. Ils ont aussi la capacité de réagir avec les espèces chimiques environnantes, qui peuvent inclure des contaminants. Ainsi, ces nanoparticules sont susceptibles de transporter par unité de masse des quantités importantes de contaminants reconnus (Arsenic, pesticides, hydrocarbures volatiles, médicaments.....).

La forte tendance à l'agrégation des nanoparticules limite fortement la probabilité qu'elles restent sous forme nanométrique. Les risques de dispersion relèvent essentiellement de l'état des particules. La probabilité d'agrégation dépend:

• en phase solide, des propriétés de surface de chaque particule,
• en phase liquide, des propriétés des particules mais aussi de celles du liquide (présence d'autres éléments et pH).