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Les eaux de surface

Quels sont les scénarios probables pour la migration via les eaux de surface ?

Suite au lessivage de sols contaminés, à un déversement accidentel ou au dépôt de particules transportées par voie atmosphérique, des nanoparticules peuvent potentiellement être libérées dans les eaux de surface. Ainsi, des procédés d’ultrafiltration pourraient s'avérer utiles pour garantir l'innocuité des eaux. La migration des nanoparticules présentes dans les eaux de surface est liée à leur solubilité, leur stabilité ou à la formation d’agrégats. De ce fait, lorsqu’elles sont introduites dans le milieu aquatique, les nanoparticules ne sont pas réparties uniformément dans le milieu. La probabilité pour un organisme de rentrer en contact avec une nanoparticule n’est pas la même dans tout le système d’exposition.

 

Schéma du procédé d'ultrafiltration pour la potabilisation de l'eau.

Différents procédés "nano" sont développés en laboratoire pour purifier l’eau en éliminant les bactéries, les virus ou en filtrant les polluants comme l’arsenic, le mercure, le plomb [J. Mertens et al., Water Research 88 (2016) 844-851 / T. Bora et al., Journal of Nanoscience and Nanotechnology 14 (2014) 613-626 / M.U. Sankar et al., Proceeding of the National Academy of Sciences 110 (2013) 8459-8464]. Des membranes constituées de réseaux de polymères croisés sont aussi testés pour la désalinisation de l’eau de mer. Ce procédé doit permettre, par exemple, de réduire de 25 % le coût de l’eau potable obtenue par désalinisation.